La réunion des responsables du parti de la prospérité de la région d’Amhara et d’Oromia serait en cours – Ethiopie

bokena

Des responsables du Parti de la prospérité de la région d’Amhara et d’Oromia auraient tenu une réunion dans la capitale Addis-Abeba. On dit qu’il se concentre sur les affaires courantes aux niveaux régional et national.

Le parti de la prospérité au pouvoir, bien qu’il soit présenté comme un parti national unique, est organisé sur la base de l’ethnicité. Cela signifie que tous les États fédéraux à base ethnique ont leur direction respective du parti de la prospérité au niveau régional.

On ne sait pas pourquoi seuls les responsables du parti de la prospérité de l’État régional d’Amhara et d’Oromo se réunissent sur les « affaires courantes ». Aucun autre détail n’est disponible dans cet écrit. Cependant, il est évident que de nombreux Éthiopiens qui expriment leur point de vue sur la question ont tendance à penser que la réunion pourrait avoir de graves implications pour l’Éthiopie.

Adem Farah, vice-président du Parti de la prospérité, et Demeke Mekonnen, également député, dirigeraient la réunion avec les présidents des deux régions.

Au cours des dernières semaines, il y a eu des querelles entre les deux branches du parti au pouvoir.

Le Parti de la prospérité de la région d’Oromo et chef de la région d’Oromia, essentiellement les mêmes entités qui auraient dominé le pouvoir après la chute du TPLF en tant qu’acteur puissant, a porté des accusations contre ce qu’il appelle « Kumo Ker » (pourrait se traduire par « stagnante ») pour avoir, comme elle le croit, une intention de restauration qu’elle appelle « Ancien régime ». Parfois, les dirigeants d’Oromia utilisent l’expression « Ye Duro Ser’at Nafaki » avec l’intention de minimiser les forces imaginaires. Cela se traduit par «des forces nostalgiques de l’ancien régime».

Les autorités de sécurité de l’État régional d’Oromia ont également soutenu les mouvements illégaux du groupe de renégats qui s’est séparé du Saint Synode de l’Église éthiopienne.

Le Parti de la prospérité dans la région d’Amhara n’a pas répondu aux accusations de la région d’Oromia pendant longtemps malgré la pression politique constante liée au massacre sans fin de l’ethnie Amhara dans la région d’Oromia en Éthiopie – quelque chose que le gouvernement fédéral n’a pas non plus réussi à mettre fin.

La semaine dernière, l’État régional d’Amhara a publié une déclaration critiquant ouvertement ce qu’il a appelé les « captifs de l’histoire » qui misent sur l’identité ethnique. La déclaration ne citait pas de noms, mais il était évident qu’elle faisait référence aux nationalistes ethniques oromo au sein du parti au pouvoir.

Outre le massacre dans la région d’Oromia, des passagers de la région d’Amhara se rendant à Addis-Abeba ont été, au moins à plus de quatre reprises, arrêtés et harcelés dans la région d’Oromia par les forces de sécurité de la région d’Oromia en charge de points de contrôle le long de la route principale. routes, de différentes directions vers Addis-Abeba.

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