Cela a maintenant jeté une clé majeure dans les travaux de poursuites privées de Jacob Zuma contre Cyril Ramaphosa.
DOSSIER : L’ancien président Jacob Zuma à la Haute Cour de Pietermaritzburg où il a comparu pour corruption le 15 octobre 2019. Photo : AFP.
JOHANNESBURG – La Fondation Jacob Zuma a fustigé l’Autorité nationale des poursuites (NPA) après avoir confirmé mercredi que le certificat nolle prosequi délivré pour l’affaire Billy Downer ne s’étendait pas au président Cyril Ramaphosa.
Cela a maintenant jeté une clé majeure dans les travaux de poursuites privées de Zuma contre Ramaphosa.
Il a accusé le président d’être un complice après coup dans les crimes dont il a accusé Downer, dans une autre poursuite privée.
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Mais en termes de loi sur la procédure pénale, un certificat de non-lieu – confirmant la décision de la NPA de ne pas poursuivre une affaire – est une condition préalable à une poursuite privée et sans un certificat valide, le cas de Zuma ne décolle pas.
La fondation a cependant déclaré qu’elle rejetait les commentaires du NPA à ce sujet.
LE NPA CLARIFIE LES CERTIFICATS NOLLE PROSEQUI pic.twitter.com/o9FvG0mM3z
NPAAfrique du Sud (@NPA_Prosecutes) 21 décembre 2022
LA FONDATION JG ZUMA REJETTE LA DÉCLARATION NPA pic.twitter.com/lBdogI90KP
Fondation JGZuma (officielle) (@JGZ_Foundation) 21 décembre 2022
Le certificat nolle prosequi sur lequel Zuma s’appuie dans ses poursuites privées contre Ramaphosa fait référence à « toute personne » liée à l’affaire Billy Downer.
Dans la déclaration publiée par le NPA, cependant, il est précisé que cela ne couvre que « toutes les personnes spécifiquement mentionnées dans le dossier » et, en outre, que « le président n’a été mentionné dans aucun des affidavits ou déclarations ».
Mais la fondation n’est pas d’accord, affirmant que Zuma a indiqué dans ses affidavits qu’il avait porté plainte contre Downer auprès du président.
C’est cette plainte, et ce que Zuma insiste sur le fait que Ramaphosa n’y a pas donné suite, constitue la base des poursuites privées.
La fondation a qualifié la décision du NPA de se prononcer sur la question « inappropriée et non professionnelle ».
En attendant, il est maintenant également demandé au NPA de confirmer s’il poursuivra Ramaphosa.