TANZANIE : LA Division de la circulation de la police tanzanienne a suspendu 124 écoles de conduite automobile dans le pays pour non-respect du seuil requis.
Selon le commandant en chef de la circulation, Ramadhani Ng’anzi, les auto-écoles suspendues ont eu trois mois pour s’évaluer, mais n’ont toujours pas répondu aux normes requises.
Le commandant de la police de la circulation, qui informait les journalistes sur sa visite jeudi dernier à l’unité mécanique du Collège technique d’Arusha (ATC), a déclaré que la division de la circulation continuerait à réévaluer ses politiques concernant l’accréditation des nouvelles écoles de conduite, en vue d’amener bon sens sur les routes.
« Nous avons entrepris une inspection approfondie des auto-écoles et seules 106 d’entre elles ont reçu un bon état de santé », a-t-il révélé.
Le chef de la Division de la circulation routière a en outre révélé que l’inspection avait établi que la compétence d’un grand nombre de conducteurs laissait beaucoup à désirer.
« La racine du problème vient du programme proposé dans les auto-écoles et du manque de simulateurs dans ces établissements d’apprentissage », a-t-il déclaré.
M. Ng’anzi a affirmé que la division de la circulation continuera à suspendre l’accréditation des auto-écoles, pour vérifier si elles respectent ou non les normes requises.
Plus tôt, le directeur de l’école de conduite Future World, Robert Mkolla, s’est inquiété des raisons pour lesquelles de nombreuses personnes étaient désespérées de prendre le volant, une décision qui a permis de délivrer des permis de conduire à ceux qui ne sont pas des conducteurs qualifiés.
« Nous sommes déterminés à avoir un terrain d’entente commun en tant qu’instructeurs, dans le but de former des personnes compétentes et, à terme, de réduire les accidents de la route », a expliqué M. Mkolla.
Selon l’instructeur, il y a eu une forte demande de conducteurs pour conduire des véhicules de service public (PSV) et des véhicules lourds (HDV), appelant les autres propriétaires d’auto-écoles à combler cette lacune.