En janvier, la Haute Cour de Johannesburg a accordé à Ramaphosa une interdiction provisoire mettant fin aux poursuites privées engagées contre lui par Zuma. Ceci est en attente d’une demande qui doit être entendue mercredi pour une interdiction définitive.
DOSSIER: Ramaphosa insiste sur le fait que l’accusation « ne pourrait pas véritablement avoir pour but d’obtenir une condamnation pénale » et est plutôt conçue pour le « harceler » « à des fins politiques ». Photo : GCIS
JOHANNESBURG – Le président Cyril Ramaphosa et l’ancien président Jacob Zuma doivent s’affronter mercredi devant la Haute Cour de Johannesburg au sujet des poursuites privées que Zuma a engagées contre Ramaphosa.
Zuma a accusé le président d’être complice après coup.
Ceci est lié aux réclamations contre l’avocat de l’État Billy Downer et la journaliste Karyn Maughan.
En janvier, la Haute Cour de Johannesburg a accordé à Ramaphosa une interdiction provisoire mettant fin à la procédure.
Ceci est en attente d’une demande qui doit être entendue mercredi pour une interdiction définitive.
Ramaphosa souhaite également que les deux convocations au tribunal qui lui ont été délivrées en décembre soient examinées et annulées.
En outre, il souhaite que les certificats nolle prosequi sur lesquels Zuma s’appuie soient examinés et mis de côté, dans la mesure où ils sont «interprétés» comme se rapportant à Ramaphosa.
Parmi les cinq motifs d’examen sur lesquels il s’appuie, il y a le fait que, selon Ramaphosa, « la prétendue poursuite pénale est motivée par une arrière-pensée et est frivole et vexatoire ».
Il l’a qualifié d ‘ »abus de procédure judiciaire » et est catégorique: « aucune infraction pénale valable ne peut être poursuivie avec des chances raisonnables de succès ».
Ramaphosa a insisté sur le fait que les poursuites « ne pouvaient pas véritablement avoir pour but d’obtenir une condamnation pénale » et sont plutôt conçues pour le « harceler » « à des fins politiques ».