La semaine DERNIÈRE, une policière, l’inspecteur Olorunsogo Bamidele, aurait été battue par son patron, un officier supérieur de la police, pour avoir prétendument refusé d’acquiescer à ses avances amoureuses. Selon la victime présumée, le policier a été vexé par sa témérité à garder la fidélité de ses vœux conjugaux plutôt que de succomber à sa demande ignoble et immorale, et il serait devenu physique avec elle. Et à la fin de l’attaque vicieuse, il y avait des ecchymoses sur tout le corps comme révélateurs de l’acte barbare de l’agresseur.
Certes, un policier de sexe masculin n’est pas autorisé à battre une policière même si son délit a été de ne pas exécuter les ordres légitimes. Il existe une procédure pour sanctionner les subordonnés fautifs, et aucun homme décent ne lève la main contre une femme de nos jours. C’est pourquoi les allégations de l’inspecteur Bamidele doivent être examinées sans passion. Cet incident, à moins et jusqu’à ce qu’il soit controversé, était cruel et bizarre. Cependant, ceux qui connaissent ce qui se passe dans la police, sans parler des autres services en uniforme, disent que le harcèlement sexuel est monnaie courante dans la force et que certains policiers masculins indisciplinés et sans scrupules ont l’habitude de tourner littéralement leur subordonnées mariées et célibataires en objets sexuels. Les policières qui choisissent de rester dans l’enceinte de la décence et de la moralité peuvent avoir à faire face à un contrecoup qui pourrait être des difficultés ou des affectations défavorables, une promotion retardée, le refus de certains privilèges, etc. C’est jusqu’à quel point certains inadaptés de la police peuvent prétendument contraindre leurs juniors féminines à faire leur offre honteuse.
En l’espèce, le harceleur a été accusé d’avoir poussé la peine de rejet un cran plus haut en infligeant des châtiments corporels et des lésions corporelles graves à son subordonné « récalcitrant ». La victime aurait même été déshabillée pendant le spectacle de la honte. Ceci, s’il est établi, sera un autre exemple de violence contre les femmes. Cette révélation est assez troublante et donne l’impression que la pourriture de la police ne se limite pas seulement à son personnel qui brutalise les citoyens ordinaires à la moindre provocation ou pas du tout, ainsi qu’à l’extorsion généralisée d’argent des automobilistes et à d’autres formes de sleaze sur les autoroutes, les rues et les postes de police. Cela inclut également les poulets proverbiaux se régalant des organes viscéraux les uns des autres. Pour une institution publique qui n’a cessé de lutter pour redorer son blason, cet incident est une mauvaise publicité. Il est temps que les autorités policières procèdent aux réformes nécessaires et critiques et chassent le personnel décadent du service.
Si le récit de Bamidele concernant l’indiscrétion de son patron est prouvé, alors il est non seulement coupable de voies de fait graves mais aussi de tentative de viol. Pourquoi détruire le mariage de quelqu’un avec votre convoitise ? Certes, de nombreuses femmes dans la force pourraient souffrir en silence et il serait opportun que les autorités encouragent ces policières à se manifester pour raconter leur histoire. Ils n’ont pas à avoir honte. La honte appartient en réalité à ceux qui ont profité de leurs positions pour les violer. La question de savoir comment un harceleur sexuel peut gérer le harcèlement sexuel par des membres du public est une préoccupation valable. En outre, à quel point un officier dépravé peut être concentré sur le travail de police est une autre question importante. Les autorités devraient faire le nécessaire, et rapidement aussi, en éliminant les mauvais œufs du système et en poursuivant les contrevenants.
La police en tant qu’institution devrait être un refuge pour ceux qui ont des plaintes et des rapports de harcèlement sexuel et de violence ; cela ne devrait pas être un cloaque de corruption et la pire forme d’immoralité comme les agressions sexuelles et la violence contre les personnes vulnérables de la société. C’est l’antithèse de la raison d’être de son existence. Il est néanmoins encourageant que l’inspecteur général de la police (IGP), M. Alkali Usman Baba, ait ordonné une enquête rapide sur l’affaire, et nous attendons des organisations non gouvernementales et de la société civile qu’elles soient vigilantes et s’intéressent à l’affaire. Nous exhortons également les officiers chargés d’enquêter sur l’incident à faire un travail minutieux et, si l’allégation est prouvée au-delà de tout doute raisonnable, à refuser de céder à la tentation d’invoquer l’esprit de corps pour disculper l’officier présumé indiscipliné qui a manifestement terni l’image de la force. Si, d’autre part, les allégations sont controversées, alors l’inspecteur Bamidele doit être accusé de diffamation.
Il est également crucial de veiller à ce que cet incident ignoble ne soit pas passé sous silence afin que la peine appropriée puisse être infligée pour décourager l’indiscipline et la criminalité au sein de la force.