Eskom indique que la nouvelle centrale électrique de Komati comprendra la fourniture de 150 MW d’énergie solaire, 70 MW d’énergie éolienne et 150 MW de batteries de stockage.
DOSSIER : Une personne passe devant le bâtiment du prêteur pour le développement mondial basé à Washington, le Groupe de la Banque mondiale, à Washington le 17 janvier 2019. Photo : Eric BARADAT/AFP
JOHANNESBURG – Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé une demande de prêt de 497 millions de dollars pour un projet de démantèlement et de réaffectation de la centrale électrique au charbon de Komati pour utiliser à la place des énergies renouvelables et des batteries.
La durée de vie de l’usine de Mpumalanga a pris fin lundi après avoir été en activité depuis 1961.
Le prêt a maintenant été approuvé par le conseil d’administration du groupe, une étape clé vers la conversion de la centrale en un site de production d’énergie renouvelable, ajoutant également au réseau électrique en difficulté du pays.
Eskom indique que la nouvelle centrale électrique de Komati comprendra la fourniture de 150 MW d’énergie solaire, 70 MW d’énergie éolienne et 150 MW de batteries de stockage.
Le Groupe de la Banque mondiale affirme que ce projet créera également des opportunités pour les travailleurs et les communautés concernés en mettant l’accent sur la formation.
Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, a déclaré que la réduction des émissions de gaz à effet de serre est un défi difficile à relever dans le monde entier, et en particulier en Afrique du Sud, compte tenu de la forte intensité carbone du secteur de l’énergie.
Mais il dit que le démantèlement de la centrale au charbon de Komati entraînera une réduction des émissions de carbone et une amélioration de la qualité de l’air ambiant à proximité de la centrale.
Gauteng et Mpumalanga ont vu de fréquentes mauvaises odeurs émanant des industries et des centrales électriques.
Le secteur de l’électricité est un contributeur majeur aux gaz à effet de serre en Afrique du Sud, représentant 41 % de ses émissions de CO2.