Kisii : L’épouse d’un homme présumé mort avait voyagé d’Arabie saoudite pour confirmer son corps et assister à l’enterrement – Kenya

  • La famille de Meshack Odambu a été hier sous le choc et l’excitation dans une égale mesure après avoir appris qu’il était vivant
  • Ils ont organisé un enterrement pour lui il y a un mois et ont enterré un corps présumé être le sien, qu’ils ont trouvé à la morgue de la ville
  • Sa femme a même pris l’avion depuis l’Arabie saoudite pour identifier son corps et assister à la cérémonie d’enterrement

L’épouse de l’homme Kisii qui avait été présumé mort par sa famille était revenue pour identifier le corps que l’on croyait être le sien.

La femme de l’homme avait identifié son corps, mais il est toujours en vie. Photo : Journal Afrique.
Source : Journal Afrique

Meshack Ondabu, 28 ans, a passé hier un appel vidéo à sa famille à Kisii et leur a confirmé qu’il était en vie un mois seulement après avoir enterré un corps supposé être le sien.

Dans un reportage de Citizen TV, la femme de l’homme est même revenue d’Arabie saoudite et a formellement identifié les restes comme étant ceux d’Ondabu ; cependant, elle s’est trompée.

C’est parce que l’homme qui vit à Nairobi a informé sa famille qu’il était vivant et qu’il n’était en prison que depuis deux mois.

La famille avait trouvé un corps dans la morgue de la ville, qu’ils présumaient être le sien. Ils ont organisé une collecte de fonds et l’ont enterré conformément aux traditions Kisii.

Muni de sa preuve de vie, Ondabu ne peut pas encore rentrer chez lui car un rituel et l’exhumation du corps enterré seront effectués.

Il a surpris des proches, des opérateurs de boda boda et d’autres résidents qui avaient conduit des personnes en deuil lors de la cérémonie funéraire de Meshack Ondiek Nyambane.

Meshack en prison

Meshack n’a pas réussi à joindre sa famille car il était en prison.

Le chef de la police de Makadara, Judith Nyongesa, a révélé que Nyambane, un conducteur de boda boda, avait été arrêté et emprisonné pour avoir bloqué des automobilistes et d’autres usagers de la route dans le centre-ville le 14 février.

Il a été appréhendé par des askaris du comté puis conduit devant un tribunal de l’hôtel de ville, où il a été condamné à deux mois de prison après avoir plaidé coupable à l’infraction.

Nyambane avait un document montrant qu’il avait commis l’infraction, avait purgé sa peine en prison et avait été libéré de la prison de Ruiru.

Nyongesa a déclaré que Nyambane avait passé une partie de sa peine à la prison de Nairobi West à Langata avant d’être transféré à la prison de Ruiru.

Source : Journal Afrique

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