Katavi RC met en garde les enseignants ayant des relations amoureuses avec des élèves – Tanzanie

La commissaire régionale de KATAVI (CR) Mme Mwanamvua Mrindoko a mis en garde les enseignants qui ont des relations sexuelles avec leurs élèves.

Elle a dit aux journalistes ici dans la municipalité que toute personne qui fécondera une écolière fera face à toute la force des lois.

Il n’est pas acceptable qu’un enseignant de l’un ou l’autre sexe ait une relation sexuelle avec un élève. C’est contraire à l’éthique, immoral et motif de licenciement, a-t-elle déclaré.

« Pire encore, certains enseignants font l’amour avec des élèves de niveau cinq, six et sept et certains dans des écoles secondaires. Cela va à l’encontre des valeurs morales, de l’éthique et du professionnalisme de l’enseignement », a-t-elle averti.

« J’ai rapporté que certains enseignants sont allés plus loin pour aider les écolières qu’ils ont mises enceintes à se faire avorter et que certains ont décidé de les épouser. Ce n’est pas acceptable et la loi doit suivre son cours contre eux », a-t-elle déclaré.

Le CR a exhorté les écolières à éviter les relations sexuelles avec leurs enseignants, notant que le taux de grossesse chez les adolescentes et de mariage forcé est inquiétant.

« Les adolescentes doivent éviter de s’engager dans des relations intimes parce qu’elles finiront par être imprégnées et par la suite fermeront leurs rêves… Je les exhorte également à refuser d’être mariées à un âge tendre », a-t-elle souligné.

Elle a en outre expliqué que la grossesse chez les adolescentes reste un grand défi pour la région, appelant à la parentalité participative pour améliorer l’éducation des enfants pendant que les enfants attendent de rejoindre Form One l’année prochaine.

« Environ 19 052 élèves de la région ont passé le PSLE ​​entre le 5 et le 6 octobre de cette année parmi eux les filles sont 10 176 tandis que les garçons sont 8 876 », a indiqué le RC.

Alors qu’il se trouvait dans la région de Katavi en juillet de l’année dernière, le vice-président, le Dr Philip Mpango, a appelé à l’action pour mettre fin aux grossesses chez les adolescentes et au mariage forcé dans la région et dans tout le pays.

Il a fait ces remarques le 24 juillet de l’année dernière lors de la messe à l’église catholique Virgin Mary Mkingiwa dans la municipalité de Mpanda.

La vice-présidente a déclaré que le gouvernement avait fait d’énormes progrès en matière de santé, d’éducation et de prestation de services sociaux dans le pays, mais malgré les progrès réalisés, les adolescentes restent un segment vulnérable de la population.

Selon les enquêtes démographiques et de santé (TDHS) de 2015/16, une adolescente sur quatre âgée de 15 à 19 ans en Tanzanie a commencé à procréer et 27 % ont accouché, et 6 % supplémentaires sont enceintes de leur premier enfant.

L’enquête montre que le pourcentage d’adolescentes qui ont eu des bébés ou qui étaient enceintes était de 26 % en 2005/06, après quoi il est décédé à 23 % en 2010, puis est passé à 27 % en 2015/16.

La même enquête montre que Katavi a le taux de grossesse chez les adolescentes le plus élevé du pays, 45 % des adolescentes âgées de 15 à 19 ans tombant enceintes.

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