Cet appel intervient après que le département de surveillance de la police du Cap occidental a révélé que plus de 700 armes à feu, confisquées au premier trimestre 2023, n’ont toujours pas été détruites.
CAPE TOWN – Gun Free South Africa demande aux services de police de détruire les armes à feu confisquées plus tôt que ce n’est actuellement le cas.
Il dit que la sécurité des Sud-Africains vulnérables doit être une priorité.
Cet appel intervient après que le département de surveillance de la police du Cap occidental a révélé que plus de 700 armes à feu, confisquées au premier trimestre 2023, n’ont toujours pas été détruites.
Adele Kirsten, du groupe de défense des armes à feu, a déclaré que les armes à feu en attente de destruction ne devraient pas être entreposées trop longtemps.
« Gun Free South Africa a demandé à plusieurs reprises au SAPS et au commissaire national, en particulier, de donner la priorité à l’établissement d’un site approprié et dédié à la destruction d’armes à feu dans le Cap occidental. »
Elle ajoute que le transport d’armes à feu à Pretoria pour élimination est un risque supplémentaire.
Cependant, le porte-parole de la police, André Traut, explique qu’il existe un processus légal en place, qui doit être suivi avant que les armes à feu puissent être détruites.
« Une fois l’enquête policière et les procédures régulières, qui peuvent également inclure une procédure judiciaire, terminées, une arme à feu confisquée est confisquée au profit de l’État. Ce n’est qu’alors que l’arme à feu peut être détruite. Aux termes de la loi sur les armes à feu, ce processus doit être finalisé dans les six mois suivant la date de déchéance. »