La désobéissance civile a commencé à Bahir-Dar, la capitale de l’État régional d’Amhara, ont indiqué des sources. Une source d’information locale a rapporté mardi que les habitants de la ville de Bahir-Dar ont exprimé leur désobéissance contre le gouvernement en organisant une grève avec occupation chez eux. Les magasins étaient fermés et les rues et les voies publiques étaient désertes. Il n’y avait pas de transports en commun sur les routes de la ville. Les habitants de Bahir-Dar se sont boutonnés pour protester contre le gouvernement qui ne sortait pas de chez eux.
Ethio Explorer a cité les personnes qui ont mené la grève disant que « tant que nous ne mènerons pas une vie libre dans ce que nous avons construit en Éthiopie », le combat ne s’arrêtera pas. « Jusqu’à ce que les Amharas aient leur propre représentant politique authentique et que le nettoyage ethnique prenne fin ; jusqu’à ce que l’existence d’Amhara soit assurée et que les avantages du peuple soient honorés, nous continuons à nous battre », a rapporté EthioExplorer.
Suite à cela, les forces de sécurité, dont le nombre était presque égal à celui de la population, ont été dispersées à travers la ville et ont été vues obligeant les commerçants à ouvrir leurs magasins. Ils essayaient de sceller les magasins le long de la rue à partir de l’hôtel Papyrus jusqu’à l’église Saint-Georges. De plus, ils ont détaché les plaques d’immatriculation des cabines à trois roues, bajajsselon la source d’information.
La grève d’occupation se poursuivra de manière intensive dans d’autres villes de la région d’Amhara, a indiqué l’Ethio Explorer.
Pendant ce temps, la ville de Debre-Markos s’est jointe à la grève d’occupation aujourd’hui. Ethio Explorer a rapporté que la manifestation de trois jours a été lancée par les habitants de la ville de Debre-Masrkos. Ce qu’il a appelé « Public Force » a averti que s’il y avait un corps armé du côté du gouvernement, qui essaierait d’obliger les magasins et les véhicules à reprendre le travail, il serait exposé au peuple. Il y a des subordonnés qui sont largement actifs dans la ville de Debre-Markos sous le nom de Fano, selon Ethio Explorer.
