La Commission nationale des droits de l'homme (NHRC) a condamné les agressions contre des journalistes par la police nigériane à Eagle Square, à Abuja, lors de la manifestation #EndBadGovernanceInNigeria.
Selon le secrétaire exécutif de la NHRC, le Dr Tony Ojukwu, SAN, cet acte constitue une violation flagrante de leurs droits humains fondamentaux et une tentative flagrante de supprimer la liberté de la presse.
Le directeur des affaires générales et des liens externes de la Commission, Obinna Nwakonye, a souligné dans une déclaration vendredi que les journalistes ont le droit constitutionnel d'exercer leurs fonctions sans crainte d'intimidation, de harcèlement ou de harcèlement.
Il a déclaré qu'Ojukwu a déploré que les personnes agressées, notamment Jide Oyekunle, président de la chapelle des correspondants du syndicat nigérian des journalistes (NUJ) FCT et journaliste au Daily Independent Newspaper; Yakubu Mohammed de Premium Times; Mary Adeboye de News Central Television et Kayode Jaiyeola, photojournaliste au Punch Newspaper, ne méritaient pas le traitement qui leur a été infligé.
Selon le patron de la NHRC, les actions de la police portent atteinte aux principes de la démocratie et de l’État de droit.
« Nous appelons la police nigériane à respecter les droits des journalistes et des manifestants et à veiller à ce que leurs actions soient conformes aux normes internationales des droits de l’homme », a-t-il déclaré.
Ojukwu a appelé l'Inspecteur général de la police (IGP) à enquêter sur l'incident et à prendre les mesures nécessaires pour tenir les auteurs responsables et à signaler les mesures prises à la NHRC dans un délai de dix jours.
« Nous réitérons notre engagement à protéger les droits de l’homme et à promouvoir une culture de respect de l’État de droit au Nigéria », a-t-il ajouté.
Tribune nigériane