En savoir plus sur la façon dont l’Égypte travaille pour assurer la sécurité de l’eau et protéger les plages de la mer – Egypte

LE CAIRE – 20 décembre 2022 : La loi égyptienne sur les ressources en eau et l’irrigation s’inscrit dans le cadre de la tendance à l’adoption de programmes de développement complets en améliorant la gestion de l’eau, en augmentant l’efficacité de ses utilisations et en recherchant des sources d’eau non traditionnelles qui soutiennent les axes de la bilan hydrique.

C’est également une étape importante vers la sécurité de l’eau et l’attention portée à la préservation et à la protection des énormes actifs liés aux ressources en eau.

La loi a tenu à soutenir la vision future d’une gestion plus efficace des ressources en eau, en réglementant les usages de l’eau et en assurant leur répartition équitable.

Et la loi a défini la ligne d’interdiction pour les plages de la mer comme la zone dans laquelle il est interdit d’établir toute installation sur les plages de la mer à la lumière de ce que le ministère détermine la ligne d’interdiction finale à l’intérieur des terres le long des côtes de la mer égyptienne.

La loi prévoyait des contrôles liés à la gestion et à la protection des plages maritimes en stipulant qu’un comité supérieur devait être formé pour examiner les demandes soumises pour l’obtention de nouvelles licences de travaux ou d’occupation dans la zone d’exclusion des plages maritimes par des représentants des autorités compétentes d’au moins occupants de haut rang.

Une décision est prise par le Premier ministre pour former le comité, son système de travail et définir ses termes de référence.

Le comité soumet ses recommandations au ministre pour approbation, et l’approbation par le ministre des travaux du comité est contraignante pour les autres organes administratifs, et tous les comités formés dans les gouvernorats et autres à cet égard sont annulés. Le règlement d’exécution réglemente les procédures et les conditions à respecter.

Et selon le texte de l’article 87, il est interdit d’établir des établissements ou des travaux sur les plages marines de l’État sur une distance de deux cents mètres de la ligne de rivage au continent sauf après l’approbation du ministère, à condition qu’il se coordonne avec le ministère de l’Environnement pour déterminer la ligne d’interdiction définitive sur la base d’études à cet égard, qu’il est interdit de franchir par l’établissement d’établissements ou d’entreprises, et l’article (87) de cette loi continue d’être valable dans les zones pour lesquelles la ligne d’interdiction a pas été déterminé par le Ministère et le Ministère de l’Environnement, et toutes les autorités concernées sont avisées de s’y conformer.

Sans préjudice des dispositions de la loi sur l’environnement promulguée par la loi n ° 4 de 1994, s’il apparaît à l’ingénieur compétent qu’il y a des travaux en violation des articles précédents de cette loi sur les plages marines de l’État, il a le droit prendre les mesures légales nécessaires pour arrêter les travaux et l’enlèvement immédiat administrativement et remettre l’objet dans son état d’origine aux frais du contrevenant et percevoir la valeur des frais d’enlèvement administratif.

La loi a également affirmé dans le texte de l’article (90) qu’il n’est pas permis d’établir des installations à caractère spécial ou des installations d’utilité publique dans la zone d’interdiction visée aux articles (87 et 88) de cette loi, sauf en cas de nécessité. qui l’exigent et à condition que l’approbation du ministère de l’environnement soit obtenue au préalable.

Après l’approbation du Comité suprême par le ministre, à condition que l’approbation comprenne la spécification des travaux de protection nécessaires pour celui-ci sur la base d’études spécialisées à cet égard d’un organe consultatif agréé par le ministère, sans préjudice des dispositions de la loi sur l’environnement promulguée par Loi n° 4 de 1994.

Les travaux de protection sont exécutés sous la tutelle du Ministère, à condition que l’intéressé supporte les frais d’études, de surveillance et d’exécution de ces travaux. Le règlement d’exécution gère les procédures et les conditions qui doivent être suivies à cet égard.

Il est également interdit d’effectuer des travaux qui affectent la nature de la plage ou modifient son tracé en entrant ou en s’éloignant de l’eau de mer.


La législation a souligné qu’aucun des travaux suivants ne peut être effectué sans une autorisation du ministère basée sur une recommandation du Comité supérieur des plages :

– Transférer tout sable des dunes de sable et autres situées dans la zone d’exclusion des plages marines, et le titulaire est obligé de remplacer les quantités exploitées par d’autres quantités de taille similaire.

– Modification de la topographie du terrain par creusement ou remblayage à l’intérieur de la zone d’exclusion des plages maritimes.

– Le règlement d’exécution précise les conditions et contrôles nécessaires à cet égard, et quiconque enfreint les articles réglementant la protection des plages sera puni, selon le texte de la loi, d’une peine d’emprisonnement d’au moins six mois et d’une amende pas moins de 100 000 livres et pas plus de 500 000 livres, ou l’une de ces deux peines, et la peine est doublée en cas de récidive.

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