Les Nigérians voteront pour un nouveau président et des législateurs fédéraux le samedi 25 février. Ils retourneront aux urnes environ une semaine plus tard pour choisir les 36 gouverneurs et législateurs des États.
Cependant, il y a eu des cas où des représentants et des agents de partis politiques ont soudoyé des électeurs avec de l’argent pour qu’ils votent pour leurs candidats lors d’élections précédentes, ce qui a suscité des inquiétudes tant chez les participants que chez les observateurs électoraux.
Les élections de 2023 ont été décrites par beaucoup comme étant cruciales et existentielles pour le pays et ses plus de 200 millions de citoyens, et toute erreur affectera non seulement le pays mais aussi sa population tendue.
Par conséquent, pour s’assurer qu’il n’y a pas de cas d’achat de voix, le gouvernement fédéral, la Commission électorale nationale indépendante (INEC) et d’autres parties prenantes doivent prendre des mesures décisives. Il est important de noter que l’INEC doit s’assurer que toute personne surprise en train d’offrir de l’argent aux électeurs pour acheter leurs votes soit appréhendée et traitée correctement devant les tribunaux. À cet égard, les agences de sécurité doivent travailler main dans la main avec l’INEC.
Ceci est important en raison de la nécessité de donner l’exemple et d’utiliser ceux qui sont déterminés à acheter des votes comme moyen de dissuasion pour ceux qui pourraient penser à se livrer à l’acte détestable.
Le Nigeria doit réussir cette fois, et ceux qui sont déterminés à saboter le processus démocratique dans le pays doivent recevoir de sérieuses leçons.
- Favor Nwafor, Université fédérale de technologie, Owerri (FUTO)
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