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Nommé secrétaire exécutif adjoint du PDCI par Henri Konan Bédié en novembre dernier, l’ancien maire de Grand-Bassam se retrouve propulsé sur le devant de la scène politique ivoirienne.
1. Bastion du PDCI
Né à Grand-Bassam d’une mère commerçante et d’un père bijoutier, qui fut par ailleurs roi des Nzema, une ethnie matrilinéaire du Ghana, Georges Philippe Ezaley est l’aîné d’une fratrie de cinq frères et sœurs. Il grandit dans le quartier France de cette ville marquée par l’histoire du Parti démocratique du Côte d’Ivoire (PDCI), où s’est notamment déroulée, en 1949, la marche des femmes venues d’Abidjan pour exiger la libération de leaders politiques emprisonnés par l’administration coloniale. Il avait pour marraine Anne-Marie Raggi, une des figures de cette mobilisation et poids lourd du parti à Grand-Bassam.
2. « Big Modjo »
Élève brillant, surnommé « Big Modjo » par ses camarades, Ezaley obtient un Bac E (mathématiques et techniques) au lycée technique d’Abidjan, où il est major de sa promotion. Il y étudie au même moment que Pascal Affi N’Guessan, futur président du Front populaire ivoirien (FPI), Hubert Oulaye, désormais directeur exécutif du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, de Laurent Gbagbo), Amadou Soumahoro, actuel président de l’Assemblée nationale, et Théodore Mel Eg, qui deviendra maire de Cocody (il est décédé en 2019).
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