Des messages hilarants sur des bannières de voitures laissent les Kenyans en colère : « Tukikuchangia Harusi Punguza Maua, Ongeza Kuku » – Kenya

  • La comédie est un travail à temps plein au Kenya, comme l’affirment de nombreuses personnes qui fondent leur argumentation sur les événements quotidiens de l’interweb kenyan.
  • Alors que le côté drôle des Kényans se manifeste principalement sur les réseaux sociaux, ceux qui ne sont pas sur les plateformes prouvent leur côté comique sur le terrain
  • Les routes kenyanes sont normalement caractérisées par des véhicules portant des bannières portant des messages amusants.

À dessein, le Kenya est composé de comiques à plein temps !

Un pétrolier avec une bannière. Photo : DJ Boyie.
Source : Facebook

Alors que l’aspect humoristique des Kényans pourrait bien être véhiculé sur les réseaux sociaux, ceux qui n’ont pas capitalisé sur Internet utilisent d’autres voies.

Lors de l’embarquement dans ce véhicule, transport privé ou public, une banderole derrière le véhicule que vous suivez a dû vous faire sourire, sinon rire.

Camions, camions-citernes, poids lourds et tous les autres types de véhicules ont toujours avec leurs banderoles des messages hilarants qui feraient rire ceux qui pourraient les repérer.

DJ Boyie a mis au défi ses abonnés Facebook de partager les messages amusants qu’ils ont rencontrés sur les routes kenyanes.

Voici quelques-uns des graphiques qu’il a partagés :

De leur côté, les Kenyans ont également partagé les messages hilarants qu’ils ont repérés sur les banderoles accrochées derrière les véhicules.

@Ken Teke : « Maisha ni yako mazishi ni yetu. »

@ Brian Mutua : « Nliona Exhauster imeandikwa « La popote roulante d’hier. »

@Paul Kibet : « Pesa ni kama ukimwi kila mtu anasema hana. »

@Devan Britel : « Starehere ya maskini ni Bibi yake.

@Hendrick Lamarr Ke : « Paka mwenye akili hali panya aliye na mimba. »

@Mar Tins : « Ati huku mnaniita makanga lakini kwangu naitwa ma chérie. »

@Naisula Sanaipei : « Utamu wa kitanda Ni bibi kupiga nduru ndo bol ingie. »

@Steam Ya Jaba : « Ata ukule jugu ngunia moja na mikombero nguvu za kiume n pesa bro. »

@Mercy Wango: « Msichana ni kama maembe ukingoja yaive wengine wala na chumvi. »

@James Giteru : « Niliwai ona camion imeandikwa funga mapaja na vifua vijana wa watu waende binguni et je pense que cela a du sens. »

@Lokuwam Paul Pogba : « Kuavya mimba sio kuitwa msichana, ni kuitwa mamake marehemu. »

@Michael Rozay Mykey : « Kama naenda pôle pôle mbona uko nyuma yangu. »

@Marian Ngong: « Kama uko na haraka itisha ambulance ,,, hii ilinifanya nicheke. »

@Isaac Isadore : « Fagia kwako kwangu achia kanjo. »

Pendant ce temps, dans certaines nouvelles sans rapport, le gouverneur de Nairobi, Johnson Sakaja, a soutenu la diffusion de musique dans les matatus pour divertir les passagers et l’utilisation de graffitis pour décorer les véhicules.

La position de Sakaja sur les graffitis matatu

S’exprimant lors d’une réunion consultative avec les parties prenantes du commerce des matatu, le chef du comté a déclaré que les graffitis et la musique faisaient partie de la culture de Nairobi.

« Na hii mambo ati graffiti na mziki kwa matatu ati wanasema ni mbaya, hio ni ufala ya zamani sana (ils disent que les graffitis et la musique matatu sont mauvais, c’est juste du passé). » a déclaré le chef du comté de la ville.

Selon Sakaja, les passagers doivent embarquer dans un matatu qui leur convient.

Par exemple, ceux qui s’opposent à la musique forte embarqueront sur des matatus qui ne diffusent pas de musique.

« Kama mtu anataka matatu haina mziki, angoje aingie hile haina mziki, na kama mtu anataka hile iko na mziki basi aingie. (Si quelqu’un veut monter à bord d’un matatu sans musique, alors il doit en attendre un et si un matatu avec de la musique vous excite , alors qu’il en soit ainsi) », a ajouté le politicien.

Il convient de noter que l’ancien président Uhuru Kenyatta a ordonné à la NTSA de lever l’interdiction des graffitis et des œuvres d’art en 2014.

Cependant, l’autorité a mis en garde contre l’utilisation de gestes, de mots, de symboles, d’images ou de signes offensants.

Source : Journal Afrique

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