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Le gouvernement éthiopien a annoncé jeudi qu’une équipe conjointe d’experts militaires se réunissait à Shire, dans la région du Tigré en Éthiopie.
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le ministère des Services de communication du gouvernement a déclaré que l’équipe était issue du gouvernement fédéral éthiopien et des groupes armés du Tigré.
Il ressort de la déclaration que le nom du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) n’a pas été mentionné. Il a plutôt utilisé le nom de « groupes armés du Tigré ».
Le comité mixte qui se réunit à Shire discuterait des détails de la mise en œuvre de la tâche de désarmement des «groupes armés du Tigré».
Selon le ministère, l’équipe a commencé à travailler mercredi de cette semaine. On pense que l’équipe achèvera son travail dans « les prochains jours », a-t-on dit.
Des plans de travail détaillés pour désarmer les groupes rebelles et les déplacer vers des camps désignés font partie des questions qui devraient être abordées lorsque le comité mixte aura terminé ses travaux.
Un accord de paix entre le gouvernement éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) a été signé le 2 novembre 2022 à Pretoria, en Afrique du Sud.
Selon l’accord, les forces du TPLF devaient être désarmées dans un délai d’un mois à compter de la date de signature de l’accord.
Le gouvernement éthiopien a déclaré que la tâche de planification de la mise en œuvre avait été retardée en raison de « problèmes techniques ».
Lors d’une interview avec BBC Hard Talk il y a environ une semaine, le porte-parole du TPLF, Getachew Reda, a déclaré que le désarmement de ses forces pourrait prendre des mois et non des années.
Le porte-parole a mentionné que « les intérêts sécuritaires du Tigré et les conditions politiques qui ont donné lieu au conflit doivent être abordés » avant que ses forces ne désarment complètement.
Le conflit dans le nord de l’Éthiopie, qui aurait coûté la vie à au moins un demi-million de personnes, a commencé en novembre 2020 lorsque le TPLF a attaqué plusieurs postes du commandement nord des Forces de défense éthiopiennes. Des milliers de soldats ont été massacrés pendant leur sommeil et dans une situation absolument sans défense.
Demtis Woyane, directeur des médias du TPLF, a annoncé jeudi que le TPLF retirait ses forces des régions du sud, du nord et de l’ouest de la région du Tigré conformément à l’accord de paix de Pretoria.
Il a déclaré qu’il s’était retiré des régions de Chercher, Zalambessa, Nebelet, Kukufto, Hidumberda, Abergele et Beri Kehlay.
Le mois dernier, le gouvernement éthiopien a déclaré qu’il contrôlait plus de 70 % de la région du Tigré en Éthiopie.
Des rapports des médias d’État cette semaine indiquent que les Forces de défense éthiopiennes sont engagées dans des travaux communautaires dans la région du Tigré, notamment la récolte de cultures pour les agriculteurs.
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