Le tribunal a laissé lundi la balle au tribunal du département pour déterminer la voie à suivre en ce qui concerne l’incarcération de Zuma.
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma salue ses partisans devant la Haute Cour de Pietermaritzburg, le 10 octobre 2022. Photo : Rajesh JANTILAL/AFP
JOHANNESBURG – Le département des services correctionnels a déclaré qu’il contesterait un jugement de la Cour suprême d’appel (SCA) qui a confirmé la libération conditionnelle médicale de l’ancien président Jacob Zuma comme illégale.
Le tribunal a laissé lundi la balle au tribunal du département pour déterminer la marche à suivre concernant l’incarcération de Zuma.
Zuma, qui est le premier président sud-africain démocratiquement élu à être emprisonné, a été libéré sur parole médicale par l’ancien chef du département national des services correctionnels, Arthur Fraser.
Il a été condamné l’an dernier à 15 mois de prison par la plus haute juridiction du pays pour outrage au tribunal pour avoir refusé de comparaître devant une commission d’enquête sur des faits de corruption grave, principalement dans les institutions de l’État.
Mais il a purgé moins de deux mois avant sa libération conditionnelle pour raisons médicales.
Singabakho Nxumalo, du département, a déclaré qu’il avait pris sa décision après avoir soigneusement étudié le jugement de lundi.
« Les Services correctionnels sont convaincus qu’un autre tribunal pourrait arriver à une conclusion différente. Les Services correctionnels envisagent ce cours sur la base de l’interprétation et de l’obligation de la Loi sur les services correctionnels et d’autres prescriptions pertinentes. »
EXPLAINER: Zuma et Fraser font appel de la décision de libération conditionnelle pour raison médicale rejetés